Une proximité de couleurs, une lumière inattendue au tournant d’un chemin, une ombre confondue avec des humains ou des animaux qui vont et viennent, un horizon de marées plus ou moins conquis par les vagues.
Et puis… Un pur miracle parfois : un roman, une série de poèmes génèrent une forme, une lumière, une couleur, une peinture déjà potentielle.
Tous ces objets vus ou ressentis guident ensuite l’ensemble du corps vers le travail.
Quand se présente la toile blanche, la réserve est à disposition. Osons !

Un pinceau, un couteau à peindre, des collections de tubes, sont des présences matérielles rassurantes et des aides précieuses pour se risquer à peindre. Alors, on cherche, on peint, on mélange, on hésite, on revient en arrière. On pratique la lenteur , une liberté, un luxe !
Après un temps de travail un peu long, il y aura même le papier de verre pour chercher ce qui avait été recouvert et cache sans doute une lumière indispensable ou une couleur, une forme, finalement pleines de promesses.

Toutes les peintures sont à l’huile sur toile, sur châssis, ou marouflées sur bois